Comment je suis sortie du burn-out maternel

Aujourd’hui, je vous livre un article un peu plus personnel, non pas dans le but de raconter ma vie (je n’aime pas parler de moi) mais pour alerter sur ce fléau qu’est le burn-out maternel, témoigner qu’il est possible d’en sortir et de retrouver la joie d’être maman, et peut-être t’aider, si toi aussi tu traverses cela ❤️

Être maman, une évidence ?

Quand je suis devenue maman pour la première fois, cela a été un vrai choc pour moi (j’en parle plus en détails dans l’article Bébé #1, bébé galère). J’avais toujours rêvé d’être maman, mais n’avais pas vraiment envisagé les difficultés qui pouvaient survenir. Après une grossesse très éprouvante et un accouchement traumatisant, j’ai enchaîné avec une dépression post-partum (sans réellement avoir conscience que c’en était une). En termes de débuts sympathiques, on a fait mieux.

Un deuxième bébé arrive très vite, et si la grossesse se passe un peu mieux, l’accouchement est encore plus difficile puisque je connais une grave complication qui aurait pu me coûter la vie. Sur le coup, je me dis que je n’aurai pas d’autres enfants, que c’est trop dur, trop éprouvant, et que deux enfants c’est déjà très bien. Mais finalement, un sursaut d’espérance nous relance, mon mari et moi, et un an après, je tombe de nouveau enceinte.

Cette grossesse sera la plus difficile, avec deux hospitalisations et un déclenchement à un mois d’avance, mais qu’importe, nous voilà avec trois enfants de moins de trois ans et pas vraiment le temps d’y réfléchir… Les trois premiers mois se passent plutôt bien, je suis soulagée de savoir que le pire est derrière nous et ravie d’avoir trois enfants en bonne santé, des projets, la vie avance quoi !

Pourtant, l’épuisement est bel et bien là…

En enchaînant les grossesses, grossesses par ailleurs physiquement très difficiles, je ne me suis pas rendue compte que l’épuisement s’installait. Le nez dans le guidon, je suis très rapidement passée en mode survie. Mais une fois installé, l’épuisement ne disparaît pas comme ça. Je me disais : « Quand elle fera ses nuits, ça ira mieux », « Quand les enfants auront un peu grandi, je pourrai avoir du temps pour moi », « Je vais prendre des vitamines et je serai de nouveau sur pieds ».

Mais survivre, ce n’est pas vivre. Et progressivement, l’épuisement s’est aggravé, j’ai commencé à ne plus être capable de fonctionner normalement, la moindre petite action me semblait être une montagne. Même m’habiller le matin était devenu un challenge, sans parler de m’occuper de trois petits êtres humains encore complètement dépendants de moi.

L’épuisement est un piège, un cercle vicieux qu’il faut quitter avant qu’il ne soit trop tard. Plus tu es fatiguée, moins tu as l’énergie de faire ce que tu as à faire, et plus les choses à faire s’accumulent, te rendant encore plus fatiguée que tu ne l’es déjà. Mais surtout, au bout d’un moment, ton corps s’habitue à vivre avec des niveaux de stress élevés, et ne sait plus comment faire pour que la pression retombe. Tu peux aussi te mettre à multiplier les projets dans l’espoir de retrouver de la motivation et de sortir du tunnel couches-biberons-dodo, mais rien ne tient vraiment, vu l’état d’épuisement dans lequel tu es déjà, et cet éparpillement ne te conduit qu’à un épuisement encore plus profond.

En ce qui me concerne, j’en suis arrivée au burn-out maternel.

Le burn-out maternel n’avait jamais été une éventualité pour moi, c’était le genre de chose « qui n’arrivait qu’aux autres », mais j’ai dû me rendre à l’évidence : j’en étais arrivée au stade où je priais pour que mes enfants dorment longtemps, très longtemps, et que je les voie le moins possible, et comme, a priori, on ne fait pas des enfants pour ne pas les voir, cette prise de conscience a été un déclic pour moi.

S’il n’y avait eu que l’épuisement, je serais sans doute passée à côté. Mais le pire, à mes yeux, c’était cette distance intérieure qui commençait à se créer entre mes enfants et moi, comme si je ne pouvais plus les voir en peinture alors que je les aimais de tout mon cœur. Je n’éprouvais plus aucun plaisir à être avec eux, à être maman, je n’avais qu’une pensée en tête, c’était de partir loin d’eux, de mettre fin à ce cauchemar et de quitter enfin le mode survie.

Mais ce qui m’a alertée, plus que tout, ce sont les pensées suicidaires qui effleuraient mon esprit, tout d’abord par petites touches, puis de plus en plus prégnantes et lancinantes, comme si la seule solution était purement et simplement de disparaître. Un mal-être profond s’était emparé de moi, et pouvoir dormir quelques heures de plus n’était clairement pas suffisant pour me remettre sur pieds. Je commençais à réaliser que je ne pourrai pas m’en sortir seule, et pour la première fois de ma vie, j’ai eu le courage d’appeler une psychologue et de débuter une thérapie. Je n’avais plus rien à perdre, tout ce qui comptait pour moi était de ne pas m’installer dans ce mal-être qui, je le savais, pourrait me coûter la vie.

Remonter la pente

Remonter la pente est très, très difficile. Il n’existe pas de solution magique, pas plus qu’il n’est possible de faire l’économie d’un vrai travail sur soi et sur les raisons qui nous ont amenées là. Chaque situation est unique, mais je voudrais vous donner quelques facteurs de risques, issus de ma propre expérience et de celle d’autres mamans qui sont passées par là (liste non-exhaustive, bien évidemment) :

  • Une grossesse, un accouchement et/ou un post-partum difficile, physiquement et émotionnellement
  • La solitude maternelle (pas ou peu de relais, difficulté à demander de l’aide ou à en recevoir, isolement, conjoint peu ou pas présent)
  • Enfants rapprochés, jumeaux, triplés… même si le burn-out peut tout aussi bien arriver avec un seul enfant
  • Manque de cadre, de routine, de structure, à la fois pour les enfants et pour les parents
  • Difficulté à prendre soin de soi (peur d’être ou de paraître égoïste en mettant des limites à son enfant et en prenant du temps pour soi), à répondre à ses besoins, même très basiques, comme une hygiène correcte, des repas complets, un sommeil suffisant
  • Blessures d’enfance non-traitées qui paralysent le quotidien et dictent beaucoup de choix
  • Priorités mal-définies, qui font que les enfants ne sont plus à leur juste place (en tant que maman, notre priorité est d’abord Dieu, puis notre santé générale, puis notre mari, et ensuite les enfants)
  • Difficulté à être « autre chose » qu’une maman, ce qui fait que nous ne sommes plus à notre juste place, que nous nous plaçons parfois en sauveuse de nos enfants et que le moindre « échec » dans le domaine de la maternité se traduit directement par « je suis un échec » (voir l’article sur l’idole de la maternité)

Remonter la pente commence donc par prendre conscience de nos fragilités, des mauvais choix que nous avons peut-être fait, des mécanismes à l’œuvre dans notre existence. Sans ce travail de fond, il n’est pas possible de sortir durablement du burn-out. C’est un travail que je t’invite vraiment, si tu es dans cette situation, à effectuer avec l’aide de plusieurs personnes : accompagnateur spi, psychologue, conjoint (qui peut être trop impliqué émotionnellement pour aider, mais qui nous connaît très bien et sait parfois mieux que nous-mêmes ce qui a besoin de changer)…

Bienheureux burn-out

Oui, c’est provocateur, mais je peux vraiment le dire, avec le recul : bienheureux burn-out, qui a changé la trajectoire de ma maternité avant qu’il n’y ait trop de dégâts. Bienheureux burn-out, qui m’a obligée à voir en face ma relation avec la maternité et à quitter mes préjugés, mes préconçus et mon obsession pour la perfection qui, dans le domaine parental, n’existe pas. Bienheureux burn-out, qui m’a fait réorganiser tout mon quotidien pour replacer mes priorités au bon endroit, qui m’a aidée à remettre du cadre dans l’éducation de mes enfants et qui m’a recentrée sur l’essentiel (tant pis pour les activités sensorielles quotidiennes et les légumes à tous les repas, ce n’est finalement pas si important que ça).

Bienheureux burn-out, surtout, pour l’humilité qu’il m’a donnée, humilité gagnée certes dans la douleur et les larmes, mais que je chéris plus que tout. Adieu la maman très à cheval sur ses principes, obsédée par l’idée d’offrir à ses enfants la meilleure éducation, prête à juger tous les points faibles des autres parents, et bonjour la maman consciente de ses faiblesses, de sa fragilité et désireuse de laisser à Dieu la première place, intimement convaincue qu’elle n’est pas meilleure que les autres et qu’il n’y a qu’un seul Sauveur.

Je crois que le burn-out est arrivé au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard, et que Dieu en a tiré quelque chose de grand : l’humilité certes, mais aussi la joie de la maternité. Je n’avais jamais connu cette joie d’être maman que je connais aujourd’hui. Il m’aura fallu de longs mois pour sortir du burn-out maternel, mais maintenant que la page est tournée, je goûte à une joie inespérée dans la vie de famille. Quand on est à sa juste place, on rayonne et on porte du fruit ! C’est ce que j’ai compris à travers ce burn-out, qui m’a justement fait réaliser que je n’étais pas à ma juste place, et qui m’a contrainte à réfléchir en profondeur sur ce sujet.

Ce burn-out fut l’une des périodes les plus difficiles et éprouvantes de ma vie, la plus dure de notre mariage certainement. Mais une mystérieuse certitude m’habitait, même aux moments les plus sombres : Dieu tirera un grand bien de tout cela. Cette certitude, je le sais, ne venait pas de moi, qui était alors en proie aux pensées les plus noires et les plus désespérées. Et Dieu a tenu Sa promesse, puisqu’un an plus tard, je suis émerveillée de gratitude face à tout le chemin parcouru. C’est ce que je te souhaite à toi aussi, si tu traverses la même épreuve, et qu’il te semble pour l’instant impossible d’en sortir : prends ton mal-être au sérieux, fais-toi aider, fais ta part, et laisse le reste à Dieu, qui sait mieux que quiconque comment prendre soin de toi.

Aujourd’hui, je kiffe être maman ! J’aime passer du temps avec mes enfants, leur transmettre ce que j’aime et ce qui compte à mes yeux, créer des traditions et des routines familiales, je peux même dire que je m’éclate en tant que maman, que je trouve un épanouissement inattendu dans la maternité (qui l’aurait cru il y a quelques temps ? Certainement pas moi). Mon mari pourrait en témoigner, lui qui a vu de près l’avant et l’après burn-out. Cela n’empêche pas la fatigue, les difficultés inhérentes à la vie de maman, mais tout est plus facile à vivre quand on est alignée sur ses principes et ses valeurs et qu’on se situe à sa juste place. Oui, c’est définitivement possible d’aimer être maman, même et surtout quand on a vécu un burn-out maternel !

Ce qui m’a vraiment aidée à sortir du burn-out maternel

Je voudrais maintenant te parler d’éléments concrets qui ont réellement marché pour moi. Encore une fois, pas de recette magique, pas de solution miracle, mais si ça peut t’aider également, j’aimerais te les partager aujourd’hui.

Je t’ai parlé de la thérapie, de voir une psychologue. C’est à mes yeux essentiel, à condition de trouver quelqu’un de confiance, si possible via des recommandations, et chrétien. Bien sûr que lorsque tu es malade, tu n’as aucune hésitation à aller chez le médecin ! Alors, quand c’est ton cerveau et ton psychisme qui sont malades, pourquoi hésiter ? A combiner avec un bon accompagnement spirituel, car nous ne sommes qu’un, corps, âme et esprit, et quand le burn-out frappe, c’est tout notre être qui en est affecté (sans oublier que, sans Dieu, nous n’irons pas bien loin).

En parlant de Dieu, prends soin de ta vie spirituelle. En plein burn-out, cela peut être le cadet de tes soucis, mais tu en as autant besoin que d’air pour respirer, chère amie, alors commence par là. Je te rappelle que si tu es en burn-out, il y a des chances que cela soit le signe que tes priorités ne sont pas au bon endroit, et la première des priorités, c’est Dieu. Arrange-toi avec ton mari, avec les amis ou les grands-parents, trouve une baby-sitter, ou profite de la sieste des enfants, peu importe, mais cale-toi un temps fixe chaque jour pour prier. Cela peut être dix minutes pour commencer, et peut-être que cela te semblera immensément long et que tu t’ennuieras comme un rat mort, mais sacralise ce temps, rends-le non-négociable, car c’est à travers lui que Dieu pourra remettre de l’ordre, de l’énergie et de la joie dans ton quotidien.

La deuxième priorité, c’est toi. Stop à la culpabilisation, ce n’est pas une question d’avoir le droit ou non de penser à soi, non, c’est un DEVOIR. « Quand maman va, tout va », aime répéter mon mari, et il n’y a rien de plus vrai. Si tu ne vas pas bien, tu ne rends pas service à ta famille, et personne n’arrive vraiment à se donner quand il est au bout du rouleau. Donc commence par te donner les moyens d’aller bien. Planifie-toi des temps pour toi non-négociables, et aucun souci si ça passe par laisser tes enfants au périscolaire de temps en temps ou mettre ton petit à la crèche une journée par semaine même si tu es maman au foyer. Prends soin de ta santé également, quitte à faire un check-up complet pour vérifier si tu as des carences et y remédier. Enfin, prends soin de ta vie sociale, organise-toi régulièrement des activités qui te font du bien, qui te ressourcent vraiment (spoiler : scroller sur Instagram n’en fait pas partie).

La troisième priorité, c’est ton mari (à moins que tu ne sois veuve ou maman solo). Donc on planifie (et on s’y tient) des moments juste tous les deux dans le quotidien. Le SMIC du couple, c’est une soirée par semaine, un week-end par mois (ou au moins tous les deux mois), une semaine par an. C’est le minimum vital, pas l’idéal à atteindre dans le meilleur des mondes ! Peut-être cela te semble-t-il irréalisable, mais je vais être honnête avec toi, je ne connais pas un seul couple qui ne l’ait pas pensé, et qui n’ait finalement pas réussi à le mettre en place. Si tu allaites encore, c’est sûr que c’est plus compliqué de partir plusieurs jours sans enfants, mais cela ne vous empêche pas de multiplier le nombre de soirées-couple à la maison, le temps que l’allaitement s’arrête (et parfois, même si c’est une opinion impopulaire, il vaut mieux mettre un terme à l’allaitement que de fragiliser son couple et/ou d’être épuisée).

La quatrième priorité, ce sont les enfants. Oui, ils ne sont qu’en quatrième position, même si le burn-out te donne l’impression qu’ils ont pris toute la place dans ton existence et que plus rien d’autre n’existe. La règle, c’est donc d’en faire moins, mais mieux. Exit toutes les injonctions de la mère parfaite qui sommeille en toi (une bonne détox des réseaux sociaux aide beaucoup), et bonjour la maternité intentionnelle. Qu’est-ce que je veux vraiment transmettre à mes enfants ? Si je déteste jouer à la pâte à modeler avec eux, ils le sentent et personne n’y trouve son compte. Tu adores les balades en forêt ? Tes enfants vont adorer y aller avec toi. Plutôt team après-midis à la bibliothèque ? Vous allez kiffer partager ces moments ensemble. Et c’est ok de déléguer, de manger des plats préparés quand tu es fatiguée, de ne pas être une fan inconditionnelle de Montessori : ce qui compte, c’est d’être toi et de transmettre ce qui est vraiment important pour toi. C’est ça que tes enfants retiendront vraiment.

La cinquième priorité, c’est ta maison, ton travail si tu en as un, tes missions, tes engagements extérieurs… Commence par faire le tri pour tout réduire au strict minimum : moins d’affaires chez toi, c’est moins de rangement en perspective, moins d’engagements, c’est moins de pression et de stress, et le but c’est une to-do list moins remplie et plus de temps pour recharger tes batteries. Fixe-toi des limites, et fais-les respecter. Cale-toi des moments de ménage et tiens-les ; mieux vaut éviter de se retrouver sous l’eau avec à peine la place de poser le pied par terre. Embauche une femme de ménage si tu en as les moyens. Prends soin de ton intérieur, et tu te sentiras mieux, l’esprit plus clair, et plus heureuse de passer du temps chez toi. C’est peut-être contrintuitif quand on est en burn-out, mais crois-moi, ça marche 🙂

Remettre de l’ordre

« La vie en Dieu, c’est la tranquillité de l’ordre »
Saint Augustin

Tu es peut-être du genre spontané (comprendre : bordélique) mais quel que soit ton caractère, tu as besoin d’ordre, et de la tranquillité qui va avec. Le premier ordre à remettre, c’est celui de tes priorités, comme nous venons de le voir. Mais il y a aussi un ordre général à avoir, qui permet plus de clarté dans le quotidien, fait considérablement baisser les niveaux de stress de toute la famille et t’évite d’être écrasée sous la charge mentale.

Commence par revoir la question du cadre dans l’éducation de tes enfants. Discutes-en avec ton mari, et mettez-vous d’accord sur les dispositions à mettre en place. Si tu es en burn-out, il manque très probablement d’un vrai cadre. Comme la mode est à la parentalité bienveillante et que nous avons toutes très peur de reproduire ce qui nous a blessées dans l’éducation que nous avons reçue de nos parents, il nous est particulièrement difficile aujourd’hui de mettre du cadre sans culpabiliser ni avoir l’impression de devenir une mère autoritariste et détestable.

Pourtant, tes enfants et toi avez besoin de cadre. Cela passe par des horaires définis (à quelques minutes près, bien sûr), un quotidien prévisible (on commence d’abord par mettre son pyjama, puis on mange, puis on se lave les dents, puis on lit une histoire et on dort), des règles familiales que l’on fait respecter (si c’est « pas de chaussures dans la maison », on s’y tient, et il y a des conséquences logiques si les chaussures se retrouvent quand même dans ladite maison, comme, par exemple, « pas de goûter tant que les chaussures ne sont pas rangées »), un respect mutuel (on ne tape pas, on ne crie pas, maman ferme la porte des toilettes quand elle y va et on lui demande avant de monter sur ses genoux, car maman n’est pas un objet et elle a droit au même respect que celui qu’elle a pour nous).

L’ordre, c’est aussi considérer que tu fais partie de la famille tout autant que tes enfants et que ton mari, et que tu n’es pas une variable d’ajustement. Tu as le droit de kiffer ta vie de famille tout autant que les autres habitants de la maison, chacun a le droit d’y trouver son compte, et ce n’est pas en négligeant tes besoins que tu serviras mieux ceux que tu aimes.

Et enfin, l’ordre passe par une organisation du quotidien qui allège ta charge mentale, s’assure que tes priorités sont bien respectées et t’évite de te retrouver submergée. Ce qui m’aide, c’est d’avoir un planning global de la semaine, avec des plages horaires parfois assez larges mais où toutes mes priorités trouvent leur place. Comme par magie, j’ai retrouvé du temps pour prier, du temps pour moi, du temps pour faire des choses que j’aime ! Je me suis fixée un planning de ménage également, et pour la première fois de ma vie, ma maison est propre et rangée 90% du temps. Donc, oui, ça marche ! Et si c’est pénible de devoir suivre un planning, n’est-ce pas encore plus pénible d’être sous l’eau, épuisée, stressée et courant après le temps ?

Quelques ressources pour t’aider

Pour conclure cet article, je voudrais te partager quelques ressources qui m’ont vraiment aidée, qui ont eu un véritable impact pour me faire sortir du burn-out. En fonction des raisons qui t’ont amenée à l’épuisement maternel, en fonction de ta situation précise, certaines ressources ne t’aideront peut-être pas, mais qu’importe, à toi de faire le tri et de prendre ce qui peut t’être utile.

Sur le burn-out, en général :

  • Le burn-out – Une maladie du don : livre du père Pascal Ide, aux Editions Emmanuel, très précieux pour comprendre certains des mécanismes à l’œuvre dans le burn-out, avec une approche spirituelle
  • Le burn-out à l’école des Pères du désert : podcast du père Philippe de Maistre sur l’application YouPray, passionnant et très concret, notamment sur la question de la juste place

Sur le burn-out maternel :

  • Le compte Instagram et les formations du Club des Daronnes, de Sarah Nazir
  • Le blog Fabuleuses au Foyer d’Hélène Bonhomme
  • Manuel de survie d’une mère de famille – Comment tenir sa maison en ordre et son âme en paix : livre d’Holly Pierlot aux Editions Emmanuel, sur la nécessité d’avoir une règle de vie et une organisation familiale

Sur l’éducation, le cadre :

  • La formation du Club des Daronnes sur le cadre, Magic Two : je recommande à 200% si vous avez besoin de remettre du cadre mais que vous ne savez pas par où commencer, c’est vraiment mon programme chouchou que je recommande à toutes les mamans épuisées
  • Guide de survie à l’usage des parents – Les mots pour aider votre enfant à grandir heureux : livre de Véronique Lemoine Cordier aux Editions Quasar, très complet et précis, notamment sur la question des angoisses de séparation, mais aussi sur l’éducation à la liberté, comment aider son enfant à grandir, le cadre, la gestion des situations compliquées, de l’apprentissage de la propreté au harcèlement scolaire…

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J'ai voulu créer ce blog quand, encore lycéenne, je me suis mise à chercher des infos sur la vision chrétienne du couple et des relations, et que je n'ai rien trouvé d'intéressant sur internet ! Aujourd'hui, quelques années ont passé, je suis mariée depuis 2019 et maman de trois petits bouts - et vous êtes sur le blog que la lycéenne que j'étais rêvait de créer :)

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